Fondamentaux de la méthode d'évaluation des risques

Rappelez-vous: le texte de la Convention stipule clairement que les exportations de spécimens d'espèces inscrites à la CITES nécessitent que l'autorité scientifique de l'Etat d'exportation émette l'avis que ces exportations ne nuisent pas à la survie de l'espèce concernée. A noter, toutefois, que la Convention n'indique pas comment émettre un avis de commerce non préjudiciable. La plupart des orientations et recommandations ayant trait à la réalisation d'un avis de commerce non préjudiciable ont été énoncées dans plusieurs résolutions différentes.

En conséquence, un avis de commerce non préjudiciable peut être propre à l'Etat de l'aire de répartition, à l'écosystème ou à l'espèce. Sa complexité peut aussi varier en fonction du degré de vulnérabilité de l'espèce. Ainsi, une espèce pour laquelle le volume du commerce est très bas et dont la vulnérabilité est faible n'a peut-être pas besoin d'un avis de commerce non préjudiciable excessivement complexe.

Cette règle n'est cependant jamais absolue, c'est uniquement une orientation générale. La complexité d'un avis de commerce non préjudiciable dépend toujours d'un certain nombre de facteurs différents et de la mesure dans laquelle l'espèce et son écosystème sont uniques.

Parcourez chaque case pour trouver une brève explication des relations entre le niveau du commerce, la vulnérabilité de l'espèce et l'avis de commerce non préjudiciable.

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Modifié le: mercredi 2 mars 2011, 10:36