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Principes et directives d'Addis-Abeba pour l'utilisation durable de la diversité biologique

Les Principes et directives d'Addis Abeba pour l'utilisation durable de la diversité biologique sont fondés sur l'hypothèse qu'il est certes possible d'utiliser la diversité biologique de telle manière que les processus écologiques, les espèces et la variabilité génétique soient maintenus au dessus des seuils nécessaires à leur viabilité à long terme, et que par conséquent, il incombe à tous les gestionnaires et utilisateurs de ressources de veiller à ce que leur exploitation ne dépasse pas ces capacités.

Avis de commerce non préjudiciable et utilisation durable

La première référence implicite à l'utilisation durable peut être déduite de la résolution Conf. 8.3 (Rev. CoP13) qui reconnaît que le commerce peut être bénéfique pour la conservation des espèces et des écosystèmes et/ou le développement des populations locales quand ses niveaux ne nuisent pas à la survie des espèces concernées.

Toutefois, c'est la résolution Conf. 13.2 (Rev. CoP14) qui fournit le contexte dans lequel les Parties à la CITES doivent utiliser les Principes et directives d'Addis-Abeba. La résolution stipule que "ces Principes et directives peuvent être utilisés par les Parties à la CITES pour mettre en œuvre l'Article IV et d'autres dispositions pertinentes de la Convention."

Enfin, on trouve des orientations plus générales sur l'utilisation durable dans la nouvelle version de la Vision de la stratégie CITES pour 2008 à 2013 (résolution Conf. 14.2). Par exemple, la déclaration de la vision souligne que les Parties doivent:

"Conserver la biodiversité et contribuer à son utilisation durable en garantissant qu'aucune espèce de la faune ou de la flore sauvages ne commence ou ne continue à faire l'objet d'une exploitation non durable du fait du commerce international, contribuant ainsi à une réduction substantielle du rythme de l'appauvrissement de la diversité biologique."

Last modified: Wednesday, 2 March 2011, 10:55 AM